




[Entre chien et loup] La ville est froide. Quelques familles s’attardent encore sur l’Esplanade des Traceurs de Coques, moi j’y déambule en solitaire. Je regagne le Parvis des Nefs, pour y attendre comme convenu. J’en grille une, puis deux, puis trop — comme toujours. Sur le trottoir opposé une silhouette se détache du flot des passants, elle s’avance dans ma direction, c’est bien elle. Première rencontre avec Jehanne. Nous échangeons quelques mots, la séance peut commencer. Premiers tests lumière tandis que la nuit s’installe. Une passerelle, un embarcadère, une cage d’escalier, une tenue tout droit sortie d’une folle époque, une lumière crépusculaire, le tout au rendez-vous, le temps d’une ballade — au parfum de film noir — entre les quais et le Mail du Front Populaire. [* O]-)…